Le 15 novembre 2010, le Premier ministre Jean-Claude Juncker s'est rendu à Innsbruck, où le titre de docteur honoris causa de l’université de médecine lui a été décerné.
Le Premier ministre a reçu cette haute distinction pour ses mérites au profit de l’intégration européenne, et notamment pour son engagement en faveur de la libre circulation des étudiants dans l’Union européenne et d’un accès équitable de tous les étudiants à une formation universitaire.
Dans son discours en l'honneur du lauréat, la ministre fédérale autrichienne des Sciences et de la Recherche, Beatrix Karl, a estimé: "Si l'on pose la question de savoir pourquoi la plus haute distinction de l'université de médecine d'Innsbruck est décernée au Premier ministre Jean-Claude Juncker, la réponse est tout simplement: l'Europe! Jean-Claude Juncker a toujours su rencontrer la complexité de l'Union européenne avec dévouement et engagement."
Et de continuer: "Dans un domaine comme les sciences et la recherche, où la coopération internationale est d'une importance primordiale, le Premier ministre Juncker est un exemple pour montrer que l'engagement européen en vaut la peine et qu'avec les bons arguments on arrive à atteindre son but."
La ministre Karl a cité en exemple la précieuse aide apportée par Jean-Claude Juncker lorsqu'il a fallu en 2006 négocier avec la Commission européenne les quotas d'étudiants non nationaux dans les universités autrichiennes. Le Premier ministre luxembourgeois avait alors su œuvrer en faveur d'une solution viable et intelligente pour tous les concernés.
Dans ses mots de remerciements, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a d'abord tenu à souligner les liens étroits, historiques et amicaux, entre le Luxembourg et l'Autriche, pour ensuite évoquer le nombre important d'étudiants luxembourgeois inscrits dans les universités autrichiennes, dont 36 à l'université de médecine d'Innsbruck. "Je souhaite profiter de cette distinction pour remercier l'Autriche pour l'accueil qui nous est réservé, nous Luxembourgeois, dans ce pays. Nous nous sentons bien en Autriche et au Tyrol."
En revenant sur le discours de la ministre Karl, Jean-Claude Juncker a souligné l'importance de l'idée de l'intégration européenne. "Je souhaiterai que nos amis autrichiens avancent d'un pas plus ferme vers l'avenir européen. L'intégration ne se fera pas toute seule, il faut l'aider de toutes nos forces."
Le Premier ministre a conclu en disant: "Si l'on pense au fait qu'à la fin de ce siècle, les Européens ne constitueront plus que 4% de la population mondiale, cette perspective démographique devrait être un argument suffisant en faveur d'une intégration européenne renforcée."