Entrevue de Jean-Claude Juncker avec le Premier ministre grec Giorgos Papandréou

Le Premier ministre grec Giorgos Papandréou a effectué une visite de travail à Luxembourg le 3 juin 2011 pour une entrevue avec le Premier ministre luxembourgeois et président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.

L’entrevue a porté essentiellement sur la situation financière et budgétaire de la Grèce et les réformes structurelles qui devront être entreprises par le gouvernement grec.

"C’est une bonne nouvelle pour la Grèce, la zone euro, et l’Union européenne dans son ensemble", a commenté Jean-Claude Juncker la décision qui a été prise par la Troïka, de donner son feu vert au versement de la 5ème tranche du prêt de 110 milliards d'euros consenti à la Grèce.

Jean-Claude Juncker s’est montré convaincu "que les nouvelles mesures d'économie budgétaires et de privatisations annoncées par le gouvernement grec, seront mises en œuvre rapidement et d’une façon transparente"." Sur cette base, je m'attends à ce que l'Eurogroupe accepte qu’une aide supplémentaire soit versée à la Grèce, en échange de conditions strictes", a-t-il ajouté. Cette conditionnalité va inclure une participation du secteur privé détenteur d’une partie de la dette publique grecque qui devra être négociée avec les créanciers privés et se fera sur une base volontaire.

Le président de l'Eurogroupe s'est dit persuadé qu'avec le nouveau coup de pouce financier, la Grèce allait pouvoir sortir de la situation dans laquelle elle se trouve actuellement.

"Sur cette base, il est évident qu'il n'y aura pas de sortie de la Grèce de la zone euro, qu'il n'y aura pas de défaut du pays sur le paiement de sa dette" et que "la Grèce va remplir pleinement ses obligations", a-t-il assuré.

Le Premier ministre grec Giorgos Papandréou de son côté, a qualifié la discussion avec Jean-Claude Juncker "fin connaisseur de la Grèce" de "très bonne et de très constructive". Il a saisi l’occasion pour mettre en exergue les avancées importantes qui ont été réalisées au cours de dernières années par le gouvernement grec tout en soulignant "que des efforts supplémentaires doivent devront être faits".

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