Jean-Claude Juncker: "La relation amoureuse entre l'Irlande et l'Europe peut redémarrer"

Le 15 octobre 2009, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a introduit le discours de la présidente d’Irlande, Mary McAleese, qui s’est prononcée à l’abbaye Neumünster sur l’Irlande et l’Union européenne dans le cadre de sa visite d’État au Luxembourg.

En jetant son regard sur les deux décennies et demie qui se sont écoulées depuis l’adhésion de l’Irlande à l’Union européenne en 1973, Jean-Claude Juncker a constaté que "la relation entre l’UE et l’Irlande était source d’enrichissements mutuels". Dans son analyse, l’Irlande est un pays qui a habillement su combiner sa force nationale et ses ambitions avec les opportunités qui découlaient de l’intégration européenne.

Jean-Claude Juncker a évoqué la trajectoire "extraordinaire et remarquable" de l’Irlande, pays pauvre qui s’est mué en État dynamique et confident et qui "a cessé d’être un pays d’émigration et est en train de devenir un pays d’immigration".

"Le Luxembourg est très attaché à l’Irlande", a dit Jean-Claude Juncker. "C’est la raison pour laquelle le Non au premier référendum sur le traité de Lisbonne nous a particulièrement choqué", a-t-il enchaîné. Aujourd’hui, en revanche, avec le Oui majoritaire au second référendum, "nous vivons dans un univers complètement différent". Et d’ajouter que "la relation amoureuse entre l’Irlande et l’Europe peut redémarrer".

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