Jean-Claude Juncker et Luc Frieden aux réunions de l'Eurogroupe et du Conseil "Affaires économiques et financières" à Bruxelles

Le Premier ministre, ministre du Trésor et président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker et le ministre des Finances Luc Frieden ont participé aux réunions de l’Eurogroupe et du Conseil "Affaires économiques et financières", les 15 et 16 mars 2010 à Bruxelles.

Eurogroupe

Le Premier ministre, ministre du Trésor et président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker a présidé la réunion des ministres des Finances et/ou de l’Économie des 16 États membres de la zone Euro qui a eu lieu le lundi, 15 mars 2010, à Bruxelles. Le ministre des Finances Luc Frieden y a représenté le gouvernement luxembourgeois.

Pour son traditionnel tour d’horizon de la situation économique et conjoncturelle de la zone Euro, les ministres se sont basés sur les prévisions récemment publiées par la Commission européenne. Selon le président Jean-Claude Juncker « en termes de croissance la situation économique reste fragile. Il y a des incertitudes et des risques qui perdurent, mais nous ne pensons pas que nous devrions changer la politique budgétaire et les stratégies de sorte telles que nous les avons discutées et décidées jusqu’à présent. »

Pour ce qui est de la situation budgétaire et financière de la Grèce, Jean-Claude Juncker a déclaré : "L’Eurogroupe tient à souligner que les autorités grecques n’ont pas demandé une aide financière aux autres États membres de la zone Euro. Nous pensons que les mesures de consolidation telles qu’elles furent prises par le gouvernement grec constituent une contribution importante pour raffermir la situation budgétaire en Grèce. Nous pensons que ces mesures doivent rendre plus confiants les marchés financiers et donc l’Eurogroupe, tout comme la Banque centrale européenne et la Commission européenne appuient tout à fait la démarche choisie par le gouvernement grec qui constitue un train de mesures courageux et demandant. Nous tenons à réaffirmer l’engagement qui fut celui du Conseil européen consistant à dire que les États membres de la zone Euro prendront une action déterminée et coordonnée si une telle action devait être nécessaire. Nous avons clarifié les modalités techniques qui nous permettront de prendre une décision sur une action coordonnée qui pourra être activée rapidement si une telle nécessité devait se présenter. Les propositions que nous ferons et les décisions qui seront prises par le Conseil européen seront totalement en ligne avec les dispositions afférentes du Traité et avec les législations nationales et vont constituer des « incentives » forts pour permettre le retour à la normale sur les marchés le plus rapidement possible.

L’Eurogroupe a également discuté des problèmes posés par les divergences de compétitivité à l’intérieur de la zone Euro qui se sont élargies depuis la création de la monnaie unique. Les ministres ont ainsi convenu d’analyser de plus près, à chaque réunion de l’Eurogroupe, le cas individuel d’un État membre.

Finalement l’Eurogroupe a eu un échange de vues avec le Président du Conseil européen Herman Van Rompuy sur la stratégie « UE 2020 ».

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