Le chef du gouvernement luxembourgeois et le président de l’exécutif européen on discuté de la préparation du prochain Conseil européen qui aura lieu le 17 juin 2010 à Bruxelles.
S’exprimant après la réunion au cours d’une conférence de presse conjointe, Jean-Claude Juncker a déclaré: "Nous avons saisi l’occasion de nous entretenir sur presque tous les problèmes européens qui sont sur la table où qui peuvent être mis sur la table. J’ai fait un rapport, comme je le fais régulièrement à l’égard du président de la Commission, sur les travaux plus intimes de l’Eurogroupe. Je lui ai fait part de ma conviction que toutes les décisions qui ont été prises jusqu’à ce jour en matière de jugulation des conséquences de la crise financière et économique vont dans la bonne direction, grâce notamment aux efforts nombreux et multiples de la Commission qui a sagement inspiré et proposé les mécanismes mis en place par les ministres des Finances.
Nous avons évoqué entre nous l’ordre du jour du Conseil européen: changement climatique, l’agenda 2020 sur laquelle je voudrais dire que mon gouvernement partage non seulement dans les grandes lignes mais même dans le détail les propositions qui ont été faites par la Commission.
Nous avons parlé de l’Iran, nous avons échangé nos vues sur la gouvernance économique dans la zone euro. Nous n’avons pas de divergences de vues puisque nous tenons, le président Barroso et moi, au respect du principe qui découle de la sagesse d’une longue expérience qui consiste à mettre en œuvre, à chaque endroit en Europe où il le faut, la méthode communautaire. Nous ne voulons pas laisser glisser les mécanismes de prise de décision vers une logique intergouvernementale qui sur le long terme ne servira pas l’Union européenne, ni l’ambition européenne. Le gouvernement luxembourgeois appuiera, là où il le faudra, les efforts de la Commission pour assurer la cohésion européenne et pour appliquer la méthode communautaire qui a fait ses preuves, la méthode intergouvernementale ardant à faire ses preuves là où elle a pu exercer son influence qui parfois peut paraître néfaste".