Le gouvernement et les représentants syndicaux parviennent à un accord sur l'indexation des salaires

Le 29 septembre 2010, le gouvernement et les représentants syndicaux sont parvenus à un accord sur le système de l’indexation automatique des salaires.

"Nous avons mené une discussion controverse, mais bonne." C’est par ces mots que le Premier ministre Jean-Claude Juncker a dépeint l’atmosphère qui a régné lors des discussions qui ont eu lieu entre le gouvernement et les représentants syndicaux de l’OGBL, du LCGB et et de la CGFP.

Abordant la question de la compétitivité, Jean-Claude Juncker a précisé que "le gouvernement est d’avis qu’il y a une perte de compétitivité, que les syndicats appréhendent le problème avec des nuances différemment, mais que nous sommes d’accord pour dire qu’il y a un problème de compétitivité qui se pose différemment en fonction des secteurs".

Même si les avis sur la question de la compétitivité luxembourgeoise ont divergé, les deux parties se sont mis d’accord sur une solution concernant l’indexation automatique des salaires.

"En tenant compte du risque qui existe de voir les prix des produits pétroliers s’envoler, le gouvernement a décide de ne pas procéder avant le 1er octobre 2011 au versement de la prochaine tranche indiciaire", a déclaré Jean-Claude Juncker.

En contrepartie, le gouvernement s’est engagé de ne pas réduire de moitié l’abattement fiscal pour frais de déplacement, comme prévu dans le paquet des mesures d'économies. "Les économies effectuées par cette mesure correspondent grosso modo aux économies que le gouvernement aurait effectuées en réduisant de moitié l’abattement fiscal pour frais de déplacement", a tenu à préciser Jean-Claude Juncker.

"Au cas où plusieurs tranches indiciaires devraient s’appliquer entre 2011 et 2012, le gouvernement est prêt à se réunir de nouveau avec les représentants syndicaux pour discuter s’il faut ou non procéder à un report ", a expliqué Jean-Claude Juncker.

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