Visite de travail du Premier ministre Jean-Claude Juncker en République de Lituanie

Le 3 mars 2011, le Premier ministre Jean-Claude Juncker s’est rendu en République de Lituanie pour une visite de travail.

À Vilnius, Jean-Claude Juncker a eu des entretiens avec la présidente de la République de Lituanie, Dalia Grybauskaité, la présidente du Parlement lituanien (le Seimas), Irena Degutiené, et le Premier ministre lituanien, Andrius Kubilius.

Au centre des discussions ont figuré les relations bilatérales ainsi que la situation politique et économique en Europe.

S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse commune avec son homologue lituanien, Jean-Claude Juncker a exprimé sa joie "d’être accueilli en République de Lituanie". Tout en rappelant que sa dernière visite remontait à 2001, il a expliqué "qu’il a toujours accordé une grande importance aux relations lituano-luxembourgeoise".

Enchaînant ensuite sur le contexte socioéconomique difficile de la Lituanie, «qui vient de sortir d’une récession profonde», Jean-Claude Juncker s’est dit impressionné par les "mesures à la fois difficiles et importantes qui ont été mises en place par les autorités lituaniennes pour consolider les finances publiques». En ce sens, la Lituanie constitue selon le Premier ministre luxembourgeois «un exemple de sérieux et de cohérence devant servir d’exemple".

Jean-Claude Juncker, qui s’est exprimé en tant que chef de file de l’Eurogroupe, a souligné l’importance d’aborder "les problèmes macroéconomiques au sein de la zone euro en prenant en considération les avis des états qui sont appelés un jour à adhérer à l’euro et d’entendre leurs réflexions".

Il s’est montré confiant quant à l’accession de la Lituanie à la zone euro et a déclaré que celle-ci se ferait "en 2014 au plus tard", "et sans doute dans les prochaines années".

Andrius Kubilius et Jean-Claude Juncker ont convenu d’œuvrer en faveur de l’approfondissement des relations entre la Lituanie et le Luxembourg.

Ils se sont félicités, dans ce contexte, de la signature en novembre 2010 d’un accord sur une coopération accrue en matière de culture, d’éducation, d‘enseignement supérieur, de sciences et de sport ainsi que le 28 février 2011 d’une "déclaration d’intention» prévoyant une coopération dans le domaine des énergies renouvelables dans le cadre des mécanismes de flexibilité prévus par le protocole de Kyoto. Jean-Claude Juncker a également souligné que "d’autres coopérations sont envisageables".

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