Jean-Claude Juncker salue les propositions de la Commission européenne sur le futur cadre financier pluriannuel

Le 7 juillet 2011, le Premier ministre, Jean-Claude Juncker et le ministre de l’Intérieur et à la Grande Région, Jean-Marie Halsdorf ont assisté à la manifestation intitulée: "Europas Regionen: Zusammenwachsen ohne Grenzen. Kohäsionspolitik im neuen Finanzrahmen". À cette occasion, ils ont participé avec les exécutifs de la Grande Région, le commissaire en charge du budget et de la programmation financière, Janusz Lewandowski et des représentants du gouvernement fédéral allemand à une table ronde consacrée au thème de la cohésion en Europe et au rôle qui incombe aux régions transfrontalières.

En guise d’introduction, le commissaire Lewandowski a passé en revue les principales propositions de la Commission européenne pour le futur cadre financier pluriannuel 2014-2020. À côté de l’introduction de nouvelles orientations prioritaires et de ressources propres, celles-ci prévoient de consolider les dépenses publiques en prévoyant un niveau de crédits de paiement en recul à 1,00% du RNB de l'Union, contre 1,06% sur la période 2007-2013.

Lors de son intervention à Berlin, Jean-Claude Juncker a salué l’architecture et les orientations des propositions de la Commission sur le futur cadre financier pluriannuel 2014-2020 en soulignant qu’elles constituent une base très solide pour le processus de négociation à venir au sein du Conseil et du Parlement européen. Jean-Claude Juncker a jugé "qu’il va falloir discuter de la portée des réformes pour la PAC et la politique de cohésion afin de nous assurer de leur solidité".

Jean-Claude Juncker a également accueilli favorablement les propositions de la Commission européenne en matière de financement du budget européen. À l’instar de la Commission européenne, il a plaidé pour l’introduction d’une taxe sur les transactions financières sous réserve d’un examen approfondi des modalités qui encadreront l’introduction de ces taxes. Il a estimé que cette mesure permettrait de doter l’Union européenne de recettes durables propres et pourrait mettre un terme "aux tractations des États membres lorsqu’ils sont amenés à négocier leurs contributions financières pour la prochaine période de programmation financière".

Le Premier ministre s’est également exprimé en faveur d’une suspension temporaire des règles de "co-financement" dans le cadre des programmes européens pour la Grèce. "À l’heure actuelle où la Grèce fait des efforts considérables pour consolider ses finances publiques, je voudrais que nous développions également, en tant qu’Europe, une articulation économico-politique qui redonne espoir aux Grecs" a-t-il déclaré avant de plaider en faveur de l’instauration d’une nouvelle philosophie de cohésion qui n’insistera plus sur l’obligation pour la Grèce de cofinancer ces programmes européens".

Communiqué par le Service information et presse

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