LU-Alert: la refonte du système d'alerte et d'information à la population mise sur une solution à la pointe de la technologie

Depuis 2021, le gouvernement, sous la coordination de la ministre de l'Intérieur, travaille sur la refonte du système d'alerte à la population. L'alerte à la population constitue un outil indispensable pour permettre aux citoyennes et citoyens de se préparer à un évènement difficilement prévisible et susceptible de présenter une menace afin qu'ils puissent prendre les précautions nécessaires pour se mettre à l'abri ou sauvegarder leurs biens et, enfin, devenir de plus en plus résilients.

  1. ©SIP/Luc Deflorenne

    Taina Bofferding, ministre de l’Intérieur

    Taina Bofferding, ministre de l’Intérieur

  2. ©SIP/Luc Deflorenne

    Xavier Bettel, Premier ministre, ministre d’État

    Xavier Bettel, Premier ministre, ministre d’État

  3. ©SIP/Luc Deflorenne

    (de g. à dr.) Xavier Bettel, Premier ministre, ministre d’État ; Luc Feller, haut-commissaire à la protection nationale ; Taina Bofferding, ministre de l’Intérieur ; Alain Becker, ministère de l'Intérieur

    (de g. à dr.) Xavier Bettel, Premier ministre, ministre d’État ; Luc Feller, haut-commissaire à la protection nationale ; Taina Bofferding, ministre de l’Intérieur ; Alain Becker, ministère de l'Intérieur

  4. ©SIP/Luc Deflorenne

    (de g. à dr.) Pol Henrotte, Direction de la sécurité civile, ministère de l'Intérieur ; Paul Schroeder, directeur général du CGDIS ; Patrick Hotsch, directeur du CTIE ; Grégory Redavid, chef de division du CTIE ; Yann Chevalier, CEO Intersec

    (de g. à dr.) Pol Henrotte, Direction de la sécurité civile, ministère de l'Intérieur ; Paul Schroeder, directeur général du CGDIS ; Patrick Hotsch, directeur du CTIE ; Grégory Redavid, chef de division du CTIE ; Yann Chevalier, CEO Intersec

  5. ©SIP/Luc Deflorenne

    (de g. à dr.) Georges Klosen, chef de département POST ; Gilles Mulheims, Proximus

    (de g. à dr.) Georges Klosen, chef de département POST ; Gilles Mulheims, Proximus

"Intégrer cette résilience dans notre façon de vivre est un enjeu fondamental pour notre société. Un système d'alerte efficace qui est capable de mobiliser plusieurs canaux de communication et de réagir rapidement permet de réduire les risques pour les personnes et les biens. Il s'agit d'une composante essentielle d'une société résiliente. Je me réjouis des efforts réalisés par les nombreux acteurs qui interviennent dans la construction de ce projet d'alerte qui permettra, en fin de compte, de sauver des vies", a précisé le Premier ministre, ministre d'État, Xavier Bettel.

LU-Alert se basera sur une approche globale et multicanale. Globale, par le fait que toutes les autorités nationales désirant alerter la population pourront y procéder, et ce de manière efficace et efficiente, et multicanale, grâce au fait que le système utilisera divers canaux de communication, dont notamment les réseaux sociaux, une application mobile, les SMS géo-localisés ou encore les messages envoyés par diffusion cellulaire (Cell Broadcast).

Pour y parvenir, ladite refonte a été scindée en deux parties: dans un premier temps, le gouvernement a souhaité améliorer les moyens de communication existants qui sont utilisés pour alerter la population en cas d'évènement majeur. Il s'agit plus précisément des SMS zonaux et de l'application mobile GouvAlert. Ainsi, depuis mai 2022 sont conduits des tests réguliers des sirènes, de l'envoi de messages par SMS et de l'application mobile pour en tester les fonctionnalités et l'efficacité. Les résultats qui en découlent ont permis notamment au gouvernement de tirer les conclusions nécessaires pour concrétiser dans un deuxième temps le développement d'un système d'alerte national, moderne et cohérent doté de nouvelles technologies accessibles.

Ainsi, et grâce aux retours des citoyens et citoyennes, les tests conduits jusqu'alors ont permis de constater, notamment pour ce qui concerne les sirènes, que le son émis n'est pas clairement audible sur l'ensemble du territoire luxembourgeois, ce qui a pour conséquence qu'une partie de la population ne peut être alertée de manière efficiente lorsqu'on recourt uniquement à ce moyen. En ce qui concerne les SMS, un certain délai, parfois long, peut s'écouler entre l'envoi et la réception du message.

"Ces dernières années, nous avons dû faire face à des phénomènes imprévisibles, telles que des intempéries et des inondations. Considérant l'impact qu'ils ont eu, il est important que le gouvernement se dote d'un système d'alerte et d'information efficace qui nous permet d'alerter de manière rapide et efficiente. Après avoir procédé à l'amélioration de l'existant, notamment l'application mobile, nous devons mettre en œuvre une stratégie d'alerte qui porte sur le long terme", explique la ministre de l'Intérieur, Taina Bofferding.

Le noyau de la future solution d'alerte à la population constituera une plateforme nationale liée aux divers canaux de communication. En mars 2022, l'État a lancé un marché public et l'attribution a eu lieu en septembre 2022 au bénéfice de la société française Intersec SA qui a, entre autres, procédé à la mise en place de FR-Alert en France. Depuis, le gouvernement travaille de manière très étroite avec les opérateurs de réseau mobile qui devront, de leur côté, également procéder à la mise en place des infrastructures nécessaires pour s'assurer de leur interopérabilité avec la plateforme nationale.

Considérant que les échanges entre l'État et les opérateurs de réseau mobile vont bon train, et malgré la complexité des prérequis techniques que demande la mise en place d'une plateforme interconnectée et multicanale, il est estimé qu'elle sera opérationnelle avant la fin de l'année 2023.

Finalement, il est rappelé que le futur système d'alerte ne procédera à aucun moment à la collecte, à l'enregistrement, à la conservation, modification, consultation ou utilisation de données à caractère personnel.

Communiqué par le ministère d'État et le ministère de l’Intérieur

Dernière mise à jour