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Commémoration du 19 mai 2014 à la Sablière du KL-Natzweiler-Struthof
Le 19 mai 2014, un groupe de lycéens de l’Athénée de Luxembourg, encadré par leur professeur d’histoire, Isabelle Schwartz, ont rendu hommage aux victimes de l’oppresseur nazi sur le site de l’ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof en Alsace, à l’initiative conjointe du Centre de documentation et de recherche sur l’Enrôlement forcé (CDREF) du Ministère d’Etat et de la Représentation permanente du Grand-Duché de Luxembourg auprès du Conseil de l’Europe.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le complexe concentrationnaire de Natzweiler-Struthof (qui comprenait 70 camps annexes) devint le lieu de détention de 419 ressortissants luxembourgeois.
Il y a 70 ans, le 19 mai 1944, sept résistants luxembourgeois y ont été fusillés. Trois camarades français et un apatride ont partagé le même sort. Il s’agit de:
- François GOLDSCHMIT (L), né le 10 juillet 1911 à Beringen
- Marcel JUNG (L), né le 16 janvier 1911 à Differdange
- Ernot LORANG (L), né le 14 janvier 1922 à Belvaux
- Edouard MORBÉ (L), né le 6 avril 1910 à Oettange
- Georges THOLL (L), né le 22 mai 1913 à Dudelange
- Albert UNGEHEUER (L), né le 30 mai 1915 à Mertert
- Charles WIESEN (L), né le 5 octobre 1916 à Rumelange
- Jean CROS (F), né le 21 septembre 1899 à St.Amond-Roche-Savine
- Joseph (Mich) GASPARD (F), né le 30 juin 1914 à Russange
- Marcel MEYER (F), né le 20 novembre 1905 à Berg-Moselle
- Georg (Karl) STEINER(D), né le 21 novembre à Osterdorf
Ils ont été arrêtés par la Gestapo entre mars et avril 1944 en France et au Luxembourg, après avoir été trahis par un Luxembourgeois qui les a dénoncés sous la torture.
A leur mémoire, à 11 heures le 19 mai dernier, une cérémonie commémorative se tint dans la Sablière du KL-Natzweiler-Struthof, lieu d’exécution des onze victimes.
Les lycéens déposèrent des fleurs et observèrent une minute de silence. Madame l’Ambassadrice Michèle Eisenbarth et Monsieur Steve Kayser, Directeur du CDREF, leur ont expliqué toute l’importance de la transmission de l’histoire et de la mémoire pour contrer l’oubli et combattre le négationnisme.
Le moment de recueillement fut suivi d’une visite de l’ancien camp.
Communiqué par le ministère d’État/Centre de documentation et de recherche sur l’Enrôlement forcé